Ce que j’ai appris pendant des années de mauvais sommeil.
Il y a ceux qui dorment déjà avant d’avoir touché leur oreiller. Qui peuvent facilement faire défiler les heures, travailler, faire de l’exercice physique … jusqu’à tard dans la nuit et qui, cinq minutes plus tard sont au pays des rêves. Pour ma part, j’ai été un insomniaque toute ma vie. J’ai besoin de rituels et de structures pour me détendre, et malgré cela, il y a encore des périodes où je dors mal. Au cours des 35 dernières années, j’ai appris et lu des choses sur le bon et le mauvais sommeil ou sur ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas du tout.
Voici mes conseils:
1. Mettre en place un rituel pour terminer votre journée
Je travail souvent le soir, mais j’essaie de ne plus faire trop de choses « créatives », comme écrire des rapports. Après tout, je sais que je ne peux pas m’arrêter avant d’avoir terminé – environ quatre heures plus tard – et qu’il y a de bonnes chances que je continue à taper toute la nuit dans ma tête. Il est important d’éteindre son cerveau et de se détendre : lire, regarder la télévision, prendre un bain, tricoter… donc tout sauf le travail.
2. Faire attention au temps d’écran
Un classique où presque tout le monde a péché: une heure avant de vous endormir, vous ne devriez pas regarder votre smartphone ou votre ordinateur portable. En effet, la lumière bleue arrête la production de mélatonine, l’hormone qui vous rend somnolent.
3. Se détendre psychologiquement et physiquement
Regarder la télévision est un moyen facile de terminer votre journée, mais je ne dors jamais mieux que quand je “sors » littéralement ma journée de mon système dans le sauna infrarouge, lorsque mes muscles sont relâchés et détendus, lorsque je me sens “tombé » et que j’évacue tout le stress par la transpiration. Lorsque votre corps se repose, votre esprit suit beaucoup plus facilement.
4. Ne jamais recourir à des médicaments pour dormir
Silnoct, Valium, Temesta, Loamet: ce sont des rehausseurs de sommeil qu’il faut éviter si possible, à moins que cela soit absolument nécessaire (par exemple, lors d’une dépression très grave ou d’une crise). Mais sachez qu’ils créent une dépendance – après deux semaines, vous ne pourrez plus vous en passer – et ils ne résoudront pas ce problème pendant la journée. Parce qu’ils pourraient vous aider à dormir, mais vous rendre amorphe durant la journée. Il est préférable de recourir à toutes les solutions ci-dessus. Ce que j’ai déjà essayé et qui ne créent pas cette dependance: des moyens alternatifs tels que le Dormiplant (à base de racine de valériane) et des gouttes de lavande apaisantes sur mon mouchoir.
5. S’assurer de se sentir chez soi partout
Je dors toujours mal en déplacement. À l’hôtel, dans une maison de vacances, chez des amis … je ne dors pas ou je reste réveillé jusqu’à 4 heures. Je ne peux pas me détendre, ne me sens pas en sécurité. Et donc j’essaie de dormir autant que possible dans mon propre lit et refaire ce lit le mieux possible chez quelqu’un d’autre. Sont toujours dans ma valise (dans la mesure du possible): mon propre oreiller, mon pyjama préféré (pas trop chaud!), mon mouchoir à la lavande et mon oreiller à graine de cerise ou une bouillotte d’eau chaude.
6. Demander de l’aide si le problème persiste
Tout le monde a du mal à dormir parfois, ce n’est pas anormal et pas quelque chose de quoi s’inquiéter . J’en souffre d’autant plus en périodes de stress, après un événement radical, quand mes enfants ont mal dormi et que je me suis habitué à rester réveillé la nuit … On arrive mieux à gérer ces situations d’insomnie quand on en connait la cause car on peut alors y remédier. C’est beaucoup plus difficile quand vous dormez mal par nature et que vous êtes impuissants face à l’insomnie. Dans les deux cas, si votre insomnie dure plus d’un mois, vous pouvez consulter votre médecin de famille. J’ai déjà entendu de nombreuses réactions positives à propos du programme en ligne d’Annelies Smolders, entraîneur du sommeil, Start to Sleep. En environ six semaines, elle vous apprend (de nouveau) à dormir un nombre d’heures normal. Et quiconque qui connait l’impuissance de la nuit dont les heures passent, le désespoir de vouloir dormir, ne pas pouvoir, la fatigue de se lever après une autre nuit brisée, sait que quelque chose comme ça vaut de l’or.